LISA LI-LUND

Un éclairage sépia, une mini robe aux saveurs de l'Inde,avec des petits miroirs incrustés : elle ressemble à Suzy, la girlfriend de Bob Dylan,sur son album «The Freewheelin'», en 1963.

Lisa Li-Lund fait des va et vient entre la scène et le comptoir. Puis, sans prévenir, elle monte sur scène, passe sa guitare autour du cou et se met à susurrer dans le micro ses chansons aux airs folks.

Lisa ne regarde pas trop le public. Reste délicate et timide. Et lorsqu'elle a oublié les paroles d'une chanson lointaine, la chanteuse s’excuse et en rie. Chaque chanson est resitué dans son contexte, histoire de nous faire vivre ces instants passés, dans une ambiance intimiste.

Vers la fin, Lisa se donne bonne conscience en mentionnant Hanoukka, et nous chante une chanson. « C'est pas vraiment sur ça, mais au moins j'y aurais pensé», s’excuse-t-elle dans une belle parenthèse de mélodies douces et simples.

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