BADLOVERS & HYSTERIA IBERIKA

Publié le par Frédéric Gille

Les surprises sont une marque de fabrique des Bars en Trans et les concerts déjantés du Bar de la Cité bien connus. Les portugais n’ont pas dérogé à la règle. Le concert d’hier soir ne serait pas le dernier en France pour un groupe qui, à la vue de leur performance scénique, mérite d’exploser sur la scène internationale.

Badlovers2.JPGCe soir vous jouiez pour la première fois en France. Satisfaits ?

Aujourd’hui c’était fantastique ! On avait besoin de chaleur et le public nous en a donné. Nous savions avant qu’il y avait peu de chance qu’une personne au sein de la Cité connaisse notre musique. Il y avait une certaine appréhension quant à la réaction  du public, mais nous avons vite été rassurés. L’accueil a été spontané et l’ambiance terrible. En retour, on a beaucoup donné et on s’est vraiment fait plaisir. Pour une première en France c’est génial !


Un concert de 2h30, avec une énergie sur scène toujours au maximum… Comment faites vous ?

C’est drôle parce qu’en arrivant à Rennes nous étions fatigués, exténués. Entre le départ à 7 heure de Lisbonne, le putain de métro Parisien et le voyage jusqu’en Bretagne... Heureusement que Sylvia était là. Son charme nous a reboosteé pour monter les valises dans les escaliers du métropolitain. Une fois sur scène, la musique nous a porté et l’énergie est arrivée toute seule. Habituellement nos concerts dure une heure et là nous avons vraiment été très loin dans la performance en jouant le double. Tant que l’ambiance est là et que nous nous amusons, il n’y a pas de raisons d’arrêter.


En terme de dates, vous commencez à sillonner l’Europe ?

Pour la communauté rock européenne, il est difficile de penser qu’il puisse y avoir un bon groupe de rock portugais. C’est complètement con, mais c’est comme ça. On a commencé en 2002 et nous avons pour l’instant joué au Portugal sur la scène underground. Nous sommes allés jouer à Berlin et aujourd’hui à Rennes. Nous n’avons toujours pas joué en Espagne… Mais nous sommes évidemment ouverts pour offrir notre musique à toute l’Europe.

Beaucoup vous compare à CSS. Pourtant, à part la langue, il y a peu de points communs avec le combo brésilien. Votre avis ?

Déjà notre groupe est plus vieux que CSS ! On a rien contre leur musique qui est très gentillette, mais ça n’a rien à voir avec ce que nous faisons. Notre premier album est fait avec les mains, les moyens du bord, alors qu’eux ils ont ce qu’il faut. Sur scène, notre musique est beaucoup plus énergique que sur le CD, ce qui est l’inverse pour CSS… (Rires) Que le message soit clair.

> Site officiel


Publié dans Interviews artistes

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