THE MILK ET THE MISSING SEASON

Publié le par Mathieu Derrien & Guillaume Novello

Le Dejazey. Ambiance calme, concert dans la salle arrière, intimiste.

le-dejazey---the-missing-season-16.jpgOuverture de la soirée avec The Milk, « groupe » composé de la Rennaise Soazig Le Lay, de son violoncelle, de sa guitare au gros son saturé et de sa pédale de loop. Débutant son set avec quelques morceaux de taille conséquente, The Milk impose d'entrée la structure que l'on retrouvera sur la plupart des compositions : une rythmique née de percussions énergiques sur le bois du manche, à l'aide de la main, de l'archet ou même du menton, à laquelle elle ajoute, le temps de passer le strap autour de son cou, le son à la fois rugissant et sensuel de sa guitare ; un curieux et excitant mélange que l'on retrouve aussi dans le chant. Après quelques morceaux, le mélange de fragilité et de provocation punchy de l'ensemble a littéralement charmé le public.

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Place ensuite à un folk envoûtant fait de guitares, de banjo et d'harmonica avec The Missing Season. La séduction est d'un tout autre ordre : c'est celle du sentiment exprimé sans mièvrerie mais avec de somptueuses harmonies vocales évoquant un Simon&Garfunkel descendu d'une octave. Assis de chaque côté de la scène, Marin et Nicolas ont transporté la salle entre rêve et mélancolie, enchaînant quelques unes de leurs compositions originales telles que « Unwanted Truth » ou « Frail Legs », concluant leur set par une très réussie réinterprétation folk du « There Is A Light And It Never Goes Out » des Smiths, acclamée par tous.


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