PETER DIGITAL ORCHESTRA
Voilà un homme qui a du doigté...
Sur scène, Peter se trémousse derrière ses machines qu'il ne cajole pas. Jouant avec son coude ou son genou sur les pads qui lui servent de sampler, il cultive un rapport primitif envers elles.
Prêt à tout, y compris monter dessus, l'homme survolté décharge ses batteries, rechargeant celles du public qu'il provoque ouvertement : « Je sens que ça vient, bougez votre - bip - faut que ça transpire !!!! ». Alors, l'énergie se libère dans la salle telle une pulsion psychosomatique collective incontrôlable.
Vous l'aurez compris, sa prestation scénique est poussée. Entre ironie et excentricité, tout le monde est satisfait. Pour cela, il balance une rythmique simple mais efficace, parsemée par des breaks fait main par dessus laquelle il rajoute des nappes de synthé old school. La touche du maître du pad réside dans le mix de voix sauvagement objectivé.
L'ensemble est entrecoupé, de sorte que les morceaux s'arrêtent sans se terminer, ce que personne ne désir. Mais tout a une fin et ce n'est pas sans regret que nous quittons la salle, autant en sueur que Peter. Yeah !
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