DA BRASILIANS

Publié le par Frédéric Gille

La correction de copies de Français, juste après les balances, n’est pas un passe-temps pour Vincent, l’un des guitaristes du groupe, mais bel et bien une réalité. Les cinq membres, quatre d’entre eux ont en parallèle une autre vie professionnelle, nous présentent à travers un interview la montée en puissance de leur combo.

da-brasilians.JPGLes Bars en Trans sont réputés pour propulser les groupes. Comment envisagez-vous donc le concert ?

Lorsque la programmation nous a contacté, nous étions un peu surpris, même s’il s’agit d’une évolution logique pour notre groupe. Les Bars en Trans ont évidemment révélé de nombreuses formations mais pas toutes. On prend donc ce concert comme un autre. Nous n’avons pas l’habitude de les prendre pour des tremplins, nous sommes juste là pour en profiter, même si nous avons participer à celui des Printemps de Bourges.


2007 a
été une bonne année pour vous ?
Au final, nous avons seulement joué 23 concerts, sans rentrer forcément dans nos frais. Avec la vie professionnel de chacun, il est parfois difficile de faire concorder les agendas. Et comme nous ne pouvons pas d’un point de vue financier nous lancer à corps perdu dans le groupe, nous sélectionnons tous ensemble les opportunités les plus intéressantes. Cette année, nous avons donc participé à une tournée Inrocks, suite à notre sélection pour l’album CQFD. Nous avons aussi pas mal joué dans l’Ouest et à Paris. Il faut dire qu’à l’exception de David (clavier), nous nous connaissons depuis 20 ans et sommes originaires de St Lot.

La prochaine étape pour votre groupe semble donc être un album..
Exactement. Pour le moment nous n’avons fait que des maquettes, une de 7 titres en 2003 et une de 6 titres cette année. L’album, c’est notre objectif pour l’année prochaine. Nous avons besoin de cette concrétisation pour diffuser notre musique. A ce titre, nous allons participer à la première compilation MySpace.


En terme de composition et d’inspiration, d’où vient votre groupe ?

Nous nous inspirons beaucoup de la musique Ouest Coast des années 60-70. La composition des morceaux est souvent faites par Rémi, mais tout le monde apporte de l’eau au moulin. Il y a une très grande complicité, c’est ce qui fait notre force et rend meilleurs nos concerts.


En parlant de concert, ce soir vous êtes à Rennes, mais où serez vous prochainement ?

Nous serons présent sur le festival des Inaperçus à Paris et nous irons jouer le 19 janvier au citron à Lyon. La suite de l’année commence à se mettre en place.

> Site officiel


Publié dans Interviews artistes

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