DIRECTEUR

Interview de Martin Perrault.

Comment en êtes-vous arrivé là ?
J'ai commencé par m'occuper du festival breton Penich'tro avant de rencontrer des membres de l'organisation des Trois P'tit Tour. Et en 2003, j'ai repris la direction après Michel Gilles.

En quoi consiste votre travail pendant l'année ? 
C'est un travail de fond en coopération avec les programmateurs Bruno et Phillipe. On se charge de préparer les concerts à venir, de trouver les financements et d'obtenir l'accord des patrons de bars. Sinon, mon véritable travail est de m'occuper des financements de Yapucca Productions, le tourneur de Louise Attaque, Dominic Sonic, Syd Matters et Bikini Machine.

Vous et le punk: une grande histoire d'amour ?
Oui j'étais guitariste de Kalashnikov… Donc forcément, le rock reste mon style préféré, même si j'ai arrêté de jouer à 20 ans. Je trouvais qu'il était temps. (Rires) Pour moi la période phare du punk reste 76-77…

Vous n'en êtes pas encore au stade costard-cravate, mais à l'époque j'imagine que...
Effectivement, j'ai porté une crête de toutes les couleurs ! (Rires) Mais aujourd'hui, je préfère garder un style neutre pour me fondre dans la masse.

Pourriez vous nous décrire votre journée type ?
La principale tâche consiste à superviser, c'est à dire effectuer le suivi avec les patrons de bars, régler les problèmes de dernière minute et avoir un oeil général. J'aime le côté social de ce travail. Le soir, je trouve le temps de voir quelques concerts. Par exemple, « Le petit dernier » hier soir au Museum (nouveau bar de l'année).

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